138.
« Un ministre africain vient en voyage officiel en France, et se fait inviter à dîner chez son homologue français.
Il admire la somptueuse villa de ce dernier, ainsi que les nombreuses toiles de maîtres aux murs.
Il lui demande comment il peut s’assurer un tel train de vie avec sa paie, somme toute modeste, de serviteur de la République.
Le Français l’entraîne près de la fenêtre :
— Vous voyez l’autoroute là-bas ?
— Oui.
— Elle a coûté 200 millions d’euros, l’entreprise l’a facturée 210 millions et m’a versé la différence, soit 10 millions.
Deux ans plus tard, le ministre français est en voyage officiel en Afrique et rend visite à son homologue.
Quand il arrive chez lui, il découvre un palais comme il n’en avait encore jamais vu : murs en marbre, meubles en argent massif, toutes les décorations en or pur…
Stupéfait, il demande :
— Mais je ne comprends pas. Il y a deux ans, vous trouviez que j’avais un train de vie princier. Mais par rapport à vous ce n’est que peu de chose…
Le ministre africain l’entraîne près de la fenêtre :
— J’ai écouté votre conseil et moi aussi j’ai lancé un projet d’autoroute à 210 millions d’euros. Vous la voyez là-bas ?
Il désigne une vallée au loin.
— Euh… Non, dit le ministre français en se frottant les yeux. Désolé, je ne repère rien, je ne distingue qu’une forêt à perte de vue.
Le ministre africain lui donne alors une tape dans le dos et éclate de rire.
— Eh bien justement, c’est comme cela que je me suis enrichi ! »
Blague GLH n°123 567.